Du nouveau chez le dentiste !

Publié le 25 mars 2024

Voici ce qui change à compter du 25 février 2024 pour les consultations dentaires.

  • Pour mieux protéger les dents des caries, la prise en charge de la pose de vernis fluoré est étendue aux patients de 3 à 23 ans (contre l’âge de 9 ans actuellement).

 

  • Pour les femmes enceintes, la prise en charge de l’examen bucco-dentaire par l’Assurance maladie est étendue jusqu’à 6 mois après l’accouchement (contre 12 jours auparavant).

 

  • Pour les enfants en situation de handicap sévère, la création d’une séance d’habituation permet un temps de rencontre avec le dentiste pour une mise en confiance, une appropriation de l’espace et du matériel.

 

  • Enfin à partir de 2026, dans le cadre du dispositif « 100 % santé », les patients bénéficieront d’un reste à charge nul pour les couronnes et les bridges en zircone, un matériau minéral très résistant et s’intégrant à la denture naturelle.

Source : Sophie Lupin | France Mutualité n°640

dentiste femme soin homme dent

Pour croquer la vie à pleines dents, préservez vos dents !

Par Cécile MARIE-MAGDELAINE (Diététicienne) – Source : FNMF

Nous nous servons tous les jours de nos dents, et en prendre soin est primordial. Notre experte diététicienne Cécile Marie-Magdelaine répond aux questions concernant les aliments à consommer ou à éviter pour préserver vos dents au quotidien.

Effectivement, avec un traitement à la cortisone, il faut faire attention aux apports en sel pour éviter les œdèmes. Mais il faut aussi faire attention aux apports en sucre pour éviter une prise de poids. La cortisone perturbe les glycémies ; il faut donc prendre les mêmes précautions qu’un diabétique.

Il est donc conseillé de consommer 3 parts de fruits frais par jour, et pas plus (comme dans une ration journalière équilibrée). Consommer les fruits au cours d’un repas, et non tout seul hors repas ; un fruit seul consommé hors repas fait augmenter la glycémie plus vite que lorsque le fruit est consommé au cours d’un repas. Si on consomme un fruit plus riche en sucre, comme la banane ou la cerise, on réduit la quantité pour ne pas dépasser 11 à 12g de glucides simples (équivalent d’une part de fruit en moyenne). Pour les fruits les plus riches en sucre, il est conseillé 50g de banane, 80g de cerises ou raisin.

Un fruit en compote n’aura pas la même incidence sur les glycémies, même si c’est une compote « sans sucre ajouté ». Comme le fruit est cuit et mixé, la glycémie augmentera plus vite que si l’on consomme le même fruit en frais.

Le jus de fruits : maximum un petit verre/jour au cours du petit déjeuner et en choisissant un jus « pur jus » ou « sans sucre ajouté ». Les fruits au sirop sont plus riches en sucre qu’un fruit frais ; ils sont donc à limiter fortement avec un traitement à la cortisone.

Quid des produits sucrés, tels que les bonbons, la confiture ? Il faut en manger le moins possible. Si on s’accorde une pause « sucrée », privilégier la fin du repas, pour les mêmes raisons que les fruits frais.

Aucun aliment spécifique ne redonne le sourire. Par contre, certains comportements alimentaires peuvent avoir une incidence positive ou négative sur le moral…donc la capacité ou non à être bien et à sourire.

Les comportements alimentaires délétères :

  • ne pas écouter les sensations de faim
  • se refuser tout aliment « plaisir »
  • refuser toutes les invitations, repas festifs, repas plaisir au restaurant
  • « trop de pression » sur la préparation des repas (recherche absolue de l’équilibre alimentaire ; plusieurs menus pour un seul repas familial ; trop de contraintes restrictives

Les comportements alimentaires qui peuvent maintenir ou redonner un bon moral :

  • manger des aliments « que l’on adore »
  • manger à sa faim
  • s’octroyer des repas conviviaux : repas entre amis, accepter les invitations, manger au restaurant, un pique-nique
  • s’accorder quelques soupapes de sécurité dans une alimentation où des restrictions s’imposent (régimes).
  • Faire le point avec un diététicien ou un nutritionniste pour aborder ce sujet afin que le professionnel apporte des solutions, sans mettre en danger

Pour plus d’information sur les troubles du comportement alimentaire, retrouvez nos articles :

Quand on peine à mâcher, on a deux solutions : choisir uniquement des aliments tendres, des aliments onctueux et modifier la texture des aliments trop durs.

Les aliments onctueux sont :

  • compotes
  • laitages
  • purée de pommes de terre et/ou de légumes
  • les aliments tendres demandent peu d’effort de mastication ; ce sont :
  • le poisson et certains fruits de mer
  • le steak haché
  • les œufs
  • les légumes cuits
  • les féculents : pâtes ; riz rond, à risotto, thaï ou basmati (plus faciles à mastiquer que le riz long) ; pommes de terre ; semoule avec un jus/sauce ; patate douce
  • les fromages (la consommation des pâtes pressées cuites tels que l’emmenthal peut être difficile pour certaines personnes). Privilégier les fromages mous tels que le camembert
  • les fruits cuits, ou en compote ou au sirop
  • pain de mie au déjeuner et dîner ; des biscottes ou du pain trempé dans la boisson chaude au petit déjeuner
  • modifier la texture des autres aliments : les aliments durs, tels que la viande ou les légumes et fruits crus, peuvent être légèrement hachés ou rappés pour être consommés.
  • la viande : mixer légèrement et mélanger avec un jus, une sauce pour que le plat soit moins sec et donc plus facile à déglutir (à avaler). Les viandes dures que l’on pourra mixer sont : la volaille, le lapin, le porc, le canard, des morceaux non filandreux de bœuf…les viandes filandreuses sont plus difficiles à mixer.
  • les légumes crus : peuvent être légèrement mixés et assaisonnés à l’avance ; la sauce attendrira le produit.
  • les fruits crus : peuvent être légèrement râpés ou mixés mais au dernier moment. S’ils sont mixés trop longtemps avant le moment de la consommation ils vont changer de couleur (couleur brunâtre peu appétissante). Certains fruits, comme une banane ou une poire, bien mûres peuvent être écrasés à la fourchette.

Le risque avec les personnes qui peinent à mâcher, c’est la dénutrition. Il faut donc veiller à ce que la personne mange suffisamment d’aliments riches en protéines (viande, poisson et autres produits de la mer, œuf, fromage et laitages, légumes secs, céréales, pain)

A partir de 9 à 12 mois, en fonction de la capacité à mastiquer de l’enfant et du nombre de « quenottes ». Commencer par des aliments en morceaux tendres tels que légumes et fruits cuits en morceaux, du fromage tendre. Puis on fait évoluer le type d’aliments en fonction de la capacité à mastiquer de l’enfant. Veiller à ce qu’il déglutisse bien les aliments mastiqués.

Par sécurité, on évite les aliments ronds et durs tels que les cacahuètes.

Un dentiste est plus à même de répondre à cette question. En diététique, nous pouvons apporter quelques éléments de réponse mais je conseille de reposer cette question à un dentiste.

Lorsque l’on mange, des restes d’aliments, de la salive et des bactéries forment un mélange collant sur les dents : la plaque dentaire. Quand on consomme un produit sucré, les bactéries transforment le sucre en acide. C’est cet acide qui est à l’origine de la carie.

Bonbons, gâteaux, chocolats, pâtes de fruits, sodas, chewing gum … sont des aliments riches en sucre ; il est important d’en limiter la consommation et de se brosser les dents le plus possible.

Les desserts « sans sucre » n’existent pas (même un fruit contient naturellement du sucre) ; mais on peut limiter les apports en sucre des desserts en consommant :

  • des fruits frais sans ajouter de sucre (ex : fraise, pamplemousse)
  • des compotes sans sucre ajouté
  • limiter la consommation de desserts riches en sucre :
  • crèmes desserts, fruits au sirop, pâtisseries …

Quelques bons gestes pour prévenir les caries :

  • Avant toute chose, se brosser les dents après chaque repas. Un bon brossage régulier des dents est un excellent réflexe de prévention. Le brossage des dents avant d’aller au lit est incontournable ; éviter de remanger après le brossage pour ne pas faire de nouveaux apports de sucre qui resteraient toute la nuit dans la bouche.
  • Eviter les aliments riches en sucre, les édulcorants (acides), le grignotage
  • Faire une visite régulière de contrôle chez le dentiste
  • Certains gestes préventifs comme le scellement des sillons qui permet de limiter les risques de plaque dentaire : il améliore les résultats du brossage des dents en comblant des endroits inaccessibles

Un dentiste est plus à même de répondre à cette question. Nous pouvons  apporter quelques éléments de réponse mais je vous conseille de reposer cette question à un dentiste.

Certains aliments peuvent ternir les dents, surtout s’il n’y a pas de brossages réguliers tous les jours, le café en fait partie mais également le thé, le vin rouge etc…

Les aliments ne sont pas les seuls au banc des accusés. Quelques exemples :

  • Les médicaments comme certains antibiotiques
  • Le tabac : le goudron et la nicotine provoquent des tâches jaunâtres, voir noirâtres sur les dents. Le goudron brunit la coloration de la dentine et la nicotine abime l’émail.

Vous l’aurez compris une consommation modérée de certains aliments, de tabac etc… associé à un bon brossage régulier des dents est un excellent réflexe de prévention.

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